psychanalyse de couloir

Publié le par Valérie

 

Ma collègue Nathalie me disait cette nuit qu'on faisait un "drôle de métier de chien", et qu'après tous les sales moments qu'on vivait, on avait le choix entre

- être en colère tout le temps

- devenir cynique.

Entrer dans une conversation avec elle est une expérience brutale, comme si on passait d’un mode petite vitesse à l’ADSL. ( la plupart du temps, je suis en petite vitesse). Il  faudrait inventer un substantif (j’adore ça !) : l’écoutage. Car ce n’est pas une conversation, à moins d'avoir l'esprit très vif, ce qui n'est pas mon cas à 3 heures du matin. (Mais parfois si...  mon "métier de chien" a ceci de bon, c'est qu'il m'a appris d'être opérationnelle en une nanoseconde).

 J'ai voulu la psychanalyser, et lui ai dit qu'elle avait sans doute choisi  de vivre en plein maëlstrom affectif pour se protéger de toutes les choses dures qu'elle vivait au travail, et qu'en effet, on appelait ça la colère.

Peut être, me dit elle, mais moi je n'ai pas choisi d'être en hibernation affective pour me protéger du travail et du reste, ce qu'on  appelle  couramment le cynisme .

 

J'arrête la psychanalyse.

 

 

 

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L
Et si vous aviez raison toutes les 2 ? Luisa
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N
Arrête, Arrête... tu te fais du mal...
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V
tu crois ;-) ?
I
c'est la glandouille dans ton service que t'as le temps de dire des trucs comme ça ? et pourquoi pas l'imparfait du subjonctif, tant que t'y es ?? :-) Isa
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V
Bien sûr qu'on a le temps, lescouloirs sont long,s même quand on galope ! qunad à la façon de parler, plus c'est riche, plus c'est précis !
F
hé, ça a du bon la psy ( la tienne et la sienne , le reste...!)
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V
oh les vrais, je connais pas !
G
Ta collègue Nathalie a bien raison : arrêtons de prendre des distances avec "tout ça", prenons donc les choses sans humour et sans cynisme, comme ça, on ne s'en relèvera pas, c'est sûr !
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V
Bien d'accord, si on peut pas prendre ses distances... on est fichus !