proverbe chinois
Nous partons bientôt quelques jours à la campagne, les araignées nous invitent... Ce pays connait 2 saisons : l'hiver, et le mois de juillet. Et là bien sûr c'est l'hiver. NAN je plaisante... Avril y est sympa mais comment dire... on arrive d'une région où tout est en fleur, vert et signe de printemps... et là haut pas de feuilles pas de fleurs , un silence impressionant et ... le VENT, qui va jouer avec mon cerf volant.
1er cour à l'école des chiens, comme disent les filles. Lechien s'est bien comportée, seulement n'obéit ni au doigt ni à l'oeil, et "vous lui prenez un collier étrangleur et un collier à pique, vous verrez, ça va vite après". Pas question natûrlich, je suppose donc que ça ira moins vite. Cela dit, ce n'est pas un monstrueux paquet de muscle comme les splendides jeunes chiens de son âge qu'on a cotoyés... 6 mois et 30 kg... Lechien est plutôt docile, et compliante. L'ambiance est sympa. Pour Lechien, les ordres sont distribués un peu trop fort, dès qu'on hausse le ton, elle s'enroule autour de nos genoux...
Beaucoup de temps passé hier à essayer de faire comprendre à La Petite Fille que quand on dit "c'est là", le "là" désigne un endroit en général lui même désigné par la direction du doigt, et non le doigt lui même. Moultes essais avec le digitus au Levant, au Ponant, à l'Orient et au Septentrion, mais je ne pense pas que ce magistral cour ait été compris, et je repensais au proverbe chinois : "quand on montre du doigt la lune, l'imbécile regarde le bout du doigt". Chinois, votre proverbe est joli mais exaspérant.
J'ai fini cette nuit de relire "éloge de la faiblesse", de Alexandre Jollien... Rien à dire après... C'est formidable, magnifique et très bien vu. J'évite un peu les livres sur le handicap habituellement, sauf ceux qui sont vifs, mais celui ci, JE LE PRESCRIS ...